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Créer où reprendre un cabinet dentaire : quelle option choisir ?

cabinet dentaire moderne

Créer ou reprendre un cabinet dentaire est une question légitime à se poser en tant que chirurgien-dentiste.

Face à ces 2 options, vous devez évaluer les avantages et les inconvénients de chaque choix afin de trouver celui qui correspond le mieux à vos ambitions professionnelles.

Ces modes d’exercice en tant que chirurgien-dentiste offrent des perspectives uniques de carrière. Découvrez dans cet article tous les éléments clés pour faire le bon choix et réussir votre installation ! 

Table des matières

La création d’un cabinet dentaire

Les avantages de créer son cabinet ✅

1️⃣ Indépendance et autonomie

Si vous décidez de créer votre cabinet dentaire, vous avez une liberté totale dans les décisions. Vous décidez de :

  • L’organisation et l’agencement du cabinet ;
  • Le recrutement du personnel ;
  • Des horaires réalisés ;
  • Des choix stratégiques…

2️⃣ Revenus potentiels élevés

Avec votre propre cabinet dentaire, vous développez votre activité à votre rythme.

A la différence d’une collaboration ou d’un salariat, vous gérez seul votre patientèle et l’augmentation du volume d’activité.

Vous pouvez également diversifier vos sources de revenus avec des prestations complémentaires :

  • Soins esthétiques ;
  • Soins spécialisés.

3️⃣ Choix de la spécialisation

Enfin, vous avez la possibilité de choisir votre positionnement et le choix (ou non) de vous spécialiser.

En cas de spécialisation, vous pouvez attirer une clientèle ciblée en lien avec votre expertise.

chirurgiens-dentiste

Les inconvénients de créer son cabinet dentaire ❌

1️⃣ Investissement financier conséquent

En cas de création de cabinet dentaire, vous devez posséder un capital de départ élevé.

En effet, vous devez financer :

  • L’achat (ou la location) des locaux ;
  • Acheter les équipements ;
  • Aménager les espaces (salles de soins, salle d’attente…) ;
  • Les autres charges (frais fixes, assurances, salaires…).

2️⃣ Gestion administrative

Choisir cette option, c’est endosser le rôle de gestionnaire du cabinet. Vous devrez gérer les tâches administratives à savoir :

  • Immatriculation de votre entreprise ;
  • Démarches auprès des organismes professionnels ;
  • Négociation avec les banques ;
  • Gestion comptable…

Au sein de votre cabinet, vous devrez également respecter des règles strictes en matière d’hygiène et de stérilisation.

3️⃣ Création d'une patientèle

Si vous choisissez la création de votre cabinet, la patientèle ne sera pas constituée. Vous devrez attirer de nouveaux patients, et mettre en place la communication nécessaire. 

Cette difficulté est démultipliée si vous souhaitez vous implanter dans une zone concurrentielle où les cabinets et les centres dentaires sont nombreux.

L’étude de marché avant l’installation 📖

Avant de créer votre propre cabinet dentaire, vous devez réaliser une étude de marché. Pour cela, vous devez prendre en compte :

Le choix de l’emplacement

Le choix de l’emplacement est déterminant pour assurer la viabilité de votre cabinet dentaire.

Pour démarrer plus sereinement, privilégiez les zones sous-dotées ou la demande en soins dentaires est forte comme les déserts médicaux.

L'analyse de l’offre et la demande

Pour une étude de marché complète et réussie, vous devez analyser en profondeur :

  • Le nombre de cabinets dentaires existants ;
  • Les tarifs pratiqués ;
  • Les types d’actes réalisés ;
  • Le profil de la patientèle.

En ce qui concerne le profil des patients, étudiez les caractéristiques démographiques de votre future patientèle (âge, problématiques dentaires fréquentes, pouvoir d’achat…).  

L'analyse de la concurrence

Enfin, vous devez cartographier vos concurrents directs pour identifier leurs forces et leurs faiblesses.

Cette démarche vous permettra de mettre en place des stratégies de différenciation (offre de soins unique, spécialisation, relation privilégiée avec vos patients…).

Le coût d’un cabinet 💰

Location ou achat ?

L’un des premiers choix à effectuer est de choisir entre la location ou l’achat d’un local professionnel.

La location est souvent privilégiée lors du démarrage. Cependant, les baux commerciaux dans certaines zones (notamment en centre-ville ou en zones à forte densité) peuvent être coûteux.

L’achat implique davantage de capital de départ mais permet de ne pas payer de loyer.

location ou achat d'un cabinet dentaire

Le coût des équipements

Les équipements dentaires représentent une part importante des dépenses liées à la création d’un cabinet. Le coût varie en fonction :

  • Le choix du fauteuil (système de radio intégrées…) ;
  • Le matériel de stérilisation ;
  • La radiographie et l’imagerie ;
  • Les logiciels de gestion ;
  • Les autres équipements (consommables…).

Faire appel à des associés pour réduire les coûts

Si vous décidez de créer votre propre cabinet dentaire, vous pouvez vous associer avec d’autres professionnels pour réduire les coûts :

  • Partage des frais ;
  • Économies d’échelles auprès des fournisseurs ;
  • Services complémentaires (offre de soins élargies…).

Les démarches à réaliser 🎯

1️⃣ L’inscription au Conseil de l’Ordre : permet d’obtenir votre numéro RPPS et votre carte professionnelle, indispensables pour exercer en libéral et identifier votre activité auprès des organismes de santé.

2️⃣ L’enregistrement à l’Assurance Maladie et à l’URSSAF : Une fois inscrit à l’Ordre, vous devrez vous enregistrer auprès de l’Assurance Maladie pour obtenir votre numéro SIRET, puis à l’URSSAF pour gérer vos cotisations sociales.

3️⃣ L’adhésion à la CARCDSF : En tant que chirurgien-dentiste, l’adhésion à la Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sage-Femmes (CARCDSF) est obligatoire pour garantir vos droits à la retraite.

4️⃣ La souscription à une Responsabilité Civile Professionnelle : L’assurance RCP est indispensable pour protéger votre cabinet et vos patients en cas de litige ou de dommages liés à votre activité.

5️⃣ Le choix du statut juridique : (SELARL, SELARLU, SCP, SCM…).

La reprise d’un cabinet dentaire

La reprise d’un cabinet dentaire est une alternative intéressante à la création.  

Les avantages de reprendre un cabinet ✅

1️⃣ Patientèle existante

Si vous décidez de reprendre un cabinet, vous disposerez d’une base de patients déjà existantes.

Cela vous évite de devoir construire votre patientèle de zéro, ce qui représente un gain de temps précieux pour rentabiliser rapidement votre activité. 

2️⃣ Structure et équipe en place

Le cabinet étant déjà opérationnel, vous profitez d’un local aménagé et équipé, avec une équipe (assistants, secrétaires…) souvent déjà en poste.

Cela limite les démarches administratives et logistiques liées à la mise en place initiale. 

Vous pouvez tout de même estimer vos besoins en recrutement.

3️⃣ Accompagnement du cédant

Dans la majorité des reprises, le praticien vous cédant le cabinet propose un accompagnement temporaire pour faciliter la transition.

Il peut aussi vous présenter à la patientèle et partager son savoir-faire sur la gestion du cabinet.

Les inconvénients de reprendre un cabinet ❌

1️⃣ Coût d’acquisition élevé

La reprise d’un cabinet dentaire représente un investissement financier important.

Une étude d’information dentaire révèle que les prix de cession des cabinets dentaires augmentent pour s’établir en moyenne à 47% du chiffre d’affaires contre 43% en 2018.

Le prix de cession augmente si le cabinet est bien implanté ou si les équipements sont récents.

2️⃣ Reprise du personnel

Bien qu’un personnel expérimenté soit un atout, il peut aussi constituer un défi si des incompatibilités de vision ou de méthode de travail apparaissent. 

assistants dentaire et son dentiste

3️⃣ Risque de perdre de la patientèle

La fidélité des patients est souvent liée à leur relation avec le praticien.

Certains patients pourraient choisir de ne pas poursuivre leurs soins avec un nouveau praticien qu’ils ne connaissent pas.

Le local 🏢

Le choix du local joue un rôle majeur dans la viabilité de la reprise. Voici les 2 types de baux auxquels vous pourriez être confronté : 

Le bail professionnel :

Ce type de contrat, réservé aux professions libérales, offre une certaine flexibilité.

Sa durée minimale est de 6 ans, avec une possibilité d’interruption à tout moment sous un préavis de 6 mois. 

Le bail commercial :

Moins courant dans les professions libérales, il est néanmoins parfois utilisé pour réduire les risques liés à la durée ou aux conditions de résiliation.

Ce contrat offre également plus de sécurité pour le propriétaire du local. 

La patientèle 👩‍⚕️

Le rachat de la patientèle est un facteur à ne surtout pas négliger. Plusieurs options sont possibles :   

  • Racheter : En général, son prix équivaut à 50 % du chiffre d’affaires moyen des 3 dernières années, mais cela reste négociable selon le profil des patients, leur fidélité et leur diversité.
  • Céder gracieusement : Dans certains cas, le praticien cédant peut choisir de vous transmettre gratuitement sa patientèle pour favoriser la transition. 

À noter que malgré le rachat, certains patients peuvent préférer changer de praticien. Pour limiter ce risque, il est essentiel que le praticien cédant vous présente comme son successeur.

FAQ : 

Nos réponses aux questions les plus fréquentes sur la création ou la reprise d’un cabinet dentaire :

Le coût varie selon plusieurs facteurs. Pour une création, il faut compter entre 100 000 € et 500 000 €, incluant l’achat ou la location du local, les équipements, et l’aménagement.

Pour une reprise, le prix dépend du chiffre d’affaires moyen et de la valeur de la patientèle, souvent estimée à 50 % du CA des 3 dernières années. 

Tout dépend de votre situation : 

  • Créer un cabinet offre une liberté totale (agencement, patientèle, spécialisation), mais nécessite un investissement important et plus de temps pour se développer.
  • Reprendre un cabinet permet de démarrer avec une structure déjà en place et une patientèle existante, mais peut impliquer un coût d’acquisition élevé et des ajustements dans la gestion. 

Les démarches essentielles sont : 

  1. Inscription au Conseil de l’Ordre pour obtenir le numéro RPPS et la carte professionnelle.
  2. Enregistrement à l’Assurance Maladie et à l’URSSAF pour gérer vos cotisations sociales.
  3. Adhésion à la CARCDSF, votre caisse de retraite obligatoire.
  4. Souscription à une Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) pour couvrir les risques liés à votre activité.
  5. Choix du statut juridique (exercice en nom propre, SELARL, SELARLU…).

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